L’humidité cause des dégradations structurelles, des problèmes sanitaires et une détérioration du confort des bâtiments. Tous les édifices ne sont cependant pas égaux face à ce phénomène. Certains y sont bien plus sensibles que d’autres. Mais pourquoi ? Plusieurs causes entrent en jeu, telles que les matériaux de construction, l’exposition aux intempéries, la qualité de l’isolation ou l’environnement géographique. Quelles sont les raisons qui rendent certains logements vulnérables ?
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Les facteurs qui influencent le taux d’humidité d’un local
Si vous vivez dans une région humide, proche de la mer ou dans une zone pluvieuse, vous subirez de temps à autre une infiltration d’eau importante. À cela s’ajoute la météo, puisque des précipitations fréquentes aggravent la situation. La qualité de la construction impacte aussi le taux d’humidité, car le béton, le bois ou la brique possèdent des capacités d’absorption variées.
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Comme on peut le voir sur Geco.fr, une isolation inefficace favorise par ailleurs les pertes thermiques. Cela entraîne de la condensation interne, contribuant à une ambiance intérieure propice à la moiteur. Un système de ventilation inadéquat ou absent engendre également une accumulation de liquide, surtout dans la salle de bain ou la cuisine. La présence de plantes, d’appareils de chauffage ou de séchage, amplifie enfin l’humidité de l’air ambiant.
Construction ancienne vs moderne : quelles différences face à l’humidité
Les vieux bâtiments, érigés avec la pierre ou le bois, présentent des caractéristiques qui les rendent susceptibles de retenir l’humidité. La pierre, par exemple, absorbe l’eau et la libère lentement. Le bois, en l’absence de traitements spécifiques, gonfle ou pourrit quand il y est exposé de manière prolongée. Les édifices modernes bénéficient, en revanche, de technologies et de matériaux avancés qui améliorent leur résistance.
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Le PVC et les composites fournissent en effet une protection élevée contre l’infiltration de liquide. Les méthodes de construction contemporaines intègrent aussi des membranes d’étanchéité et des isolants performants, qui réduisent les risques. La conception des logements récents crée toutefois des défis. Les grandes baies vitrées, tendances architecturales populaires, favorisent la condensation si elles ne sont pas associées à une bonne ventilation. L’étanchéité des maisons, bien que bénéfique pour l’efficacité énergétique, entraîne cependant une accumulation si l’air ne circule pas.
Comment anticiper et prévenir les risques liés à l’humidité ?
Une inspection régulière vous aide à détecter les signes, tels que des taches sur les murs ou une odeur persistante de moisi. Cela vous permet d’agir avant que le problème s’aggrave. Assurez-vous ensuite que votre bâtiment soit parfaitement ventilé. Installez des systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) dans les espaces humides, comme la salle de bain ou la cuisine, pour évacuer l’air vicié. Aérez par ailleurs régulièrement les pièces en ouvrant les fenêtres.
Des gouttières obstruées ou une toiture endommagée engendrent en outre des infiltrations d’eau, qui augmentent ainsi les risques d’humidité. Procédez à des vérifications périodiques et effectuez les réparations nécessaires pour éviter ces désagréments. Une bonne isolation thermique réduit aussi la condensation sur les murs et les fenêtres. Optez donc pour des matériaux isolants performants lors de rénovations ou de travaux de construction pour préserver un environnement sain et confortable.